Les agences de notation et les marchés et les Etats nous mènent la guerre… d’usure.

Les agences de notation et les marchés et les Etats nous mènent la guerre… d’usure.

 

Les noms jusqu’à peu inconnus et négligés de Fitch Ratings, Moody’s et Standard & Poors(1) sonnent désormais quotidiennement à l’oreille du populo, comme ceux de vieilles connaissances, comme des célébrités, comme des incontournables. Le message de ces fameuses agences de notation ( la menace apocalyptique annoncée  d’amputer « la France » -et d’autres états dont les Etats Unis- de son AAA ) est passée du feuilleton à suspens devenue un inévitable sale moment à passer puis, finalement pas si catastrophique puisque multiple, selon le « sommet de l’Etat ». La sanction tombera un funeste 14 janvier 2012. La familiarité entretenue avec les protagonistes comme l’inévitabilité des conséquences prédites ont été distillées de manière à nous préparer au dernier assaut contre le peu qui nous reste, au nom de l’effort national, de l’union sacrée, du sacrifice partagé, etc. Il semblerait qu’en France, la mayonnaise soit en train de prendre, en apparence et dans les écrans ( de fumée ) médiatiques; les critiques majeures émises à l’égard des agences de notation se bornant à la question ( prestement évacuée ) de leur légitimité, et de leurs « erreurs » ( somme toute pardonnées ).
C’est bien mal dissimuler la vocation intrinsèque de ces « analystes » aux commandes du dernier avatar du capitalisme au pouvoir, au pouvoir politique stricto sensu. Après la bourgeoisie des partis et des industriels, toujours et plus que jamais active dans la démolition des très handicapantes questions sociales, c’est celle des financiers, des banquiers qui prétend ouvertement nous soumettre et, s’il le faut, détruire toute rebellion.
Un tournant majeur de la lutte des classes qui ne doit pas nous échapper.

Au règne du capitalisme industriel et ses crises de surproduction de marchandise succède, ou s’ajoute, l’hégémonie du capitalisme financier bâti sur la Banque, la Bourse et la Finance et la crise version financière sur fond(s) d’escroquerie généralisée. Au cycle marchand « Argent-Marchandise-Argent« , la spéculation a substitué le système « Argent-Argent » sans s’embarasser de la réalité économique(2) où la valeur d’usage doit être médiatisée par l’argent pour accéder à la valeur d’échange; bref pour obtenir la phase marchandise. La dégradation du travail vivant et la poussée technologique du travail mort du vingtième siècle en Occident, fer de lance actuel du capitalisme forcené des pays dits émergents, auront assuré l’assise des spéculations vertigineuses et casse-gueule que nous connaissons aujourd’hui à l’échelle mondiale.
Ce système, pour fonctionner à plein régime requiert la mainmise de la finance sur le pouvoir politique au travers de la complicité d’institutions telles que les Etats, leurs organisations communautaires ( Union Européenne, Etats unis ) par la prise de contrôle des instances régaliennes qui en émanent : banques centrales, monnaies, législation…, et du FMI ( Fonds monétaire international ) ou l’OMC (Organisation mondiale du commerce). Les agences de notation, nourricières des marchés, sont à la fois au coeur et aux commandes de l’alimentation de « La Crise »(3) comme des opérations de sa prétendue résorption toujours plus drastiques pour les peuples.

 

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La grosse dédette qui monte

En 1973, Pompidou et Giscard confient aux marchés financiers (spéculateurs mondiaux, banques) le crédit de l’Etat; l’Europe, dès le traité de Maastricht interdit à la BCE de prêter directement aux Etats. Bien que les dépenses de l’Etat soient restées stables depuis 20 ans (en pourcentage du PIB), le cumul des intérêts exorbitants perçus par les détenteurs de capitaux génèrent une dette exponentielle, source d’un excès de richesse que les marchés ne savent plus dépenser. Comme l’économie a naturellement besoin d’une augmentation constante de la masse monétaire en circulation, le fait d’avoir privatisé l’émission monétaire a mécaniquement fait grimper la dette. Chaque nouveau billet de banque produit va demander un intérêt à sa production et la dette s’accroître.  Il en résulte une frénésie spéculative sur tout et n’importe quoi.
La création de produits financiers adaptés -et au besoin pourris- permettent aux spéculateurs de se gaver sur la dette comme ils l’ont fait sur les matières premières, le pétrole, les céréales, le cacao ou l’immobilier américain…
La croissance de la dette n’est pas issue des dépenses excessives de l’Etat, elle provient davantage des inégalités. Fiscales pour commencer. Un « compromis historique(*) : [ De la baisse de l’impôt sur les sociétés, ramené de 50 % à 33 % par le socialisme moderne (et, bien sûr, sans le moindre effet tangible autre que d’opportunité, sur l’investissement) aux larges défiscalisations des revenus du capital, en passant par les baisses massives et continues des cotisations sociales au nom tantôt de la baisse-du-coût-du-travail-pour-résorber-le-chômage (avec également la belle efficacité qu’on sait), tantôt au nom de l’« attractivité du territoire », jusqu’aux dernières diminutions des taux marginaux de l’impôt sur le revenu, « bouclier fiscal » inclus, et pour ne rien dire du maquis des exemptions en tout genre permettant aux plus riches de ne payer que des clopinettes au fisc…]
Depuis, cadeaux et niches pour les plus nantis et les grosses entreprises, se sont succédées et ont été boostés ces dernières années. Le chantage à la délocalisation et l’expatriation de capitaux vers les paradis fiscaux représentent un manque à gagner fiscal de 1500 à 2000 milliards d’euros pour l’Union européenne.(**)
Dérèglementation et défiscalisation sont les deux mamelles du néo-libéralisme auxquelles viennent téter les agences de notation, rendant leur verdict au gré du débit -sans jeu de mot- en dividendes aux actionnaires issus des économies  fiscales d’une part et des intérêts de l’emprunt d’autre part.

Enfin, les dépenses de prestige (d’ordre militaire, sportif(***), d’infrastructures  comme les ports, les aéroports, autoroutes ou lignes TGV à l’intérêt limité, sans parler du nucléaire ), générant des profits privatisés  prennent leur part dans l’illégitimité d’une dette dont les AdN et le FMI ne manqueront pas d’imposer la socialisation.

(*) Selon l’expression de l’économiste Frédéric Lordon dans La dette publique, ou la Reconquista des possédants sur Médiapart du 28 mai 2010
(**) Voir La crise de la dette publique et ses solutions résumées en une page (serrée) de Jean Gadrey
(***) Voir l’article sur les JO page ? du présent numéro

Le lourd passé des agences de notation

Le premier amendement de la Constitution des Etats Unis d’Amérique garantit la liberté d’opinion et d’expression. Intention méritoire énoncée généralement dans l' »Occident démocratique ». Or, l’alibi fondamental des agences de notation repose sur le fait qu’elles ne font qu’émettre des avis, à traduire dans les faits par vendre des opinions. Qui achète ?
À l’origine -la première note est attribuée par Moody’s en 1909-, les AdN étaient des organes d’information payées par les investisseurs qui souhaitaient recourir à leurs services. Aujourd’hui, ce sont les emprunteurs qui crachent au bassinet.
Petit rappel historique : dans la première moitié des années 1970, avec la crise économique, les émetteurs de dette ont eu besoin de rassurer les marchés en présentant une note aux investisseurs et se sont ainsi mis à rémunérer les agences. Dans les années 1990, les banques ont recours aux agences de notation pour monter des  produits complexes issus de prêts bancaires qui sont transformés en titres de créance négociables sur le marché. Il fallait s’y attendre, le nomdre et la complexité des produits financiers  structurés explosent et le chiffre d’affaires des agences aussi. À partir des années 2000, les agences sont sollicitées par les banques et autres institutions financières, en sourdine et en coulisse, pour obtenir la meilleure note possible. « Les agences de notation se sont donc retrouvées dans une situation évidente de conflit d’intérêt : elles notaient en aval des produits structurés qu’elles avaient contribué à produire en amont en ayant un rôle de consultant occulte. Cette situation a contribué à gonfler artificiellement les notes de nombreux produits structurés. Jusqu’en 2007, il y a donc eu de plus en plus de produits structurés sur le marché, avec des notes de plus en plus élevées mais déconnectées des risques réels.« (3)Les AdN sont donc juges et parti sans que quelqu’organisation réglementaire ne s’en offusque. Quant aux Etats ? Et bien ils épongent leurs dettes en empruntant aux banques privées, comme au bon vieux temps des fermiers généraux, ou par le biais de la Bourse via les « bons du Trésor », entretenant ainsi une classe de rentiers. Les agences privées n’ont aucune légitimité pour distribuer et publier les bons et les mauvais points, d’autant que personne ne le leur demande. Dans les faits, elles sont des péages obligés, elles fonctionnent au chantage : il faut payer pour passer. En France, la Cour des Comptes elle-même a été dégradée. Les Etats représentent un marché captif des AdN sous toutes les coutures, ces dernières constituant un rouage majeur d’un système financier dont dépendent  idéologiquement  les premiers.

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L’internationale capitaliste
« Le financement par les banques privées est illégitime au même titre qu’est illégitime la notation de ces dettes par les agences de notation : il ne s’agit pas d’une matière économique qui serait difficile à cerner, mais d’une matière politique. Les agences de notation, le reconnaissent puisque, maintenant, elles l’intègrent dans leurs opinions comme si c’était un évènement normal. Comme si les données politiques n’étaient que des données banales au milieu de données économiques banales. Les Agences de notation sont contraintes de noter « la fragilité de la coalition au pouvoir », qui se révèle ou risque de se montrer incapable d’utiliser à bon escient son pouvoir de coercition pour lever les impôts afin de «payer» les banques. Ainsi, de proche en proche, se dévoile l’illégitimité profonde non seulement des Agences de notation dans leurs exercices à l’égard des Etats, mais aussi des banques dans leur financement.« (4)
Comprendre: la notation des dettes  souveraines par les AdN sont également fonction des « risques » d’alternance politique des gouvernements. D’autant que l' »alternative » Hollande en France ne représente guère de risque pour le capitalisme et l’économie de marché. Pour s’en convaincre, c’est avec le soutien du Pasok(5) autant que de Nouvelle Démocratie et de Laos que Papadimos a été intronisé.

Ce qui signifie ni plus ni moins que les Etats sont jugés par les AdN, en dehors de toute légitimité, en fonction de leurs capacités coercitives. Parallèlement, la ploutocratie mondiale, en poussant à la libéralisation de la finance et à la privatisation du crédit aux Etats se met en position, avec le concours précieux des agences de notation, de définir les politiques économique, sociale, culturelle, législative… des Etats pris dans le collimateur. À la toxicité de la fiscalité de classe est-il donc indispensable de trouver des recettes, sinon l’antidote – la réponse étant dans la question -.
Les mesures sont donc simples et classiques(7):
– licenciements et précarisation du travail salarié et gel des salaires (donc baisse/inflation);
– casse de la fonction publique (santé, education, transport et communications en première ligne) et privatisations tous azimuts;
– démantèlement de la protection sociale au profit du privé (complémentaires);
– démolition des systèmes de retraite;
– hausse des prix (et donc des taxes inhérentes) des produits de base, des loyers, de l’énergie;
– gel des intérêts des petits épargnants (livret A);
– chasse aux « petits fraudeurs » à la CAF et aux « faux chômeurs »;
-etc.

Coups d’essai, coups tordus, coups de maîtres ?

Pour le coup, revenons sur le cas de la Grèce. Sans être friand de ce type de référence, on peut considérer la dégradation de la note de la Grèce comme une suite au « Guernica » argentin du début du siècle : un test des armes d’une guerre économique lancée contre un peuple par la prise de contrôle de l’Etat. En Grèce, l’axe avéré Adn/Banques/Marchés a montré sa capacité à faire sauter un gouvernement et à y placer des amis idéologiques ( voir encadré en bas de page Agences de notation,banques, Etats: du cousinage à l’ inceste ). L’exemple grec permettant un chantage politique sur ses Etats de l’EU menacés, mais aussi d’en désolidariser les peuples, voire de dénigrer le mauvais élève. La crainte de se retrouver dans semblable situation vise une docilité des peuples en sursis.
Pourtant, les conditions catastrophiques de survie faites au peuple grec ne parviennent pas à l’étouffer : manifestations de masse, révoltes urbaines, grèves massives… mais aussi solidarité de classe – dont les classes moyennes dévaluées – mutualisation de moyens, collectivisation de biens (logement, matériel professionnel de base…), partage et création de réponses aux nécessités communes sont le ferment de la lutte d’un peuple qui (re)découvre concrètement et in vivo le… communisme!
Des Etats gouvernés par des « techniciens », sous la coupe des mesures dictées par le FMI (de Strauss-Kahn comme de Lagarde)… ça fait rêver.
La France, dont le chef d’Etat est un avocat… d’affaire (encore un) vient de perdre son AAA. Qu’est-ce qu’on fait?

 

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(1)Fitch est franco-nord américaine, Moody’s et S&P nord américaines
(2)NB: dans le cadre d’une économie de marché
(3)Les guillemets s’imposent, le capitalisme est coutumier des crises: « Ce n’ est certes pas la première fois que le système monétaire entre en crise, on pourrait même aller jusqu’à dire que les périodes calmes font exception. Il suffit de relire les écrits de Rosa Luxemburg sur le crédit pour s’ en rendre compte, de même pour les banqueroutes d’ états. » Tout le détail sur le blog de Spartacus du 07 décembre 2011
(3)Et c’est Norbert Gaillard, consultant à la Banque Mondiale qui le dit dans l’Atlantico en ligne du 20 avril 2011
(4)In Le Cercle des Echos du 13/11/2011
(5)Respectivement Parti socialiste, droite conservatrice et extrème droite  grecs
(6) »acheter la rumeur, vendre la nouvelle », dicton boursier qui énonce que la chute du AAA de la France a été anticipée par les marchés : pratiquement R.A.S. à la bourse le 16 janvier 2012
(7)Et l’on appaudira la lucidité des gouvernements et patrons qui les ont pensées et appliquées avant même l’éclatement des bulles critiques de 2008, et qui nous les servent aujourd’hui comme des… solutions!

 

 


 

 

Agences de notation, banques, Etats : du cousinage à l’inceste

La Bourgeoisie occidentale officiant dans les agences de notation détient des CV compatibles et cumulables qu’elle active sur tous les fronts : financier, industriel, mercantile, la presse, l »éducation…, et à tous les niveaux-clefs dans les secteurs public et privé:
– Chez Fitch Ratings : le taulier, à la tête de Fimalac ( le holding qui a racheté l’agence ), s’appelle Marc Ladreit de Lacharrière. 35 ème fortune de France, il a dirigé la banque Indosuez, siège à L’Oréal, Casino, Renault. Il est membre consultatif à la Banque de France. Fimalac s’honore également de la présence de Jean-Charles Naouri, PDG de Casino et pointure de la banque Lazard et des PDG du Crédit Mutuel, de Schneider, d’Air Liquide, etc.(1)

– Standard & Poors appartient au groupe McGraw-Hill, un groupe d’édition et possesseur de nombreux journaux. On trouve notamment en bonne place de son conseil d’administration Sir Winfried Bischoff (Lloyds Banking Group plc Douglas N. Daft
(The Coca-Cola Company) ou des universitaires tels Linda Koch Lorimer ou Kurt L. Schmoke.(2)

– Moody’s est détenue, entre autres, par le holding de Warren Buffett, Berkshire Hathaway Inc. et par Davis Selected Advisors qui investira 1,2Mds$ dans Merryl Lynch en 2007. Moody’s est côtée en bourse.(3)

Et d’autres, issus du même sérail, sont chargés de la mise en oeuvre des plans issus des « avis » des précédents :
– À la BCE, le très opportun Mario Draghi vient de passer du poste de vice-président à celui de Président. Il a été de 1991 à 2001 directeur général du Ministère du Trésor, chargé des privatisations. À ce titre, il a été membre du conseil d’administration de plusieurs banques et sociétés en phase de privatisation (Eni, IRI, Banca Nazionale del Lavoro-BNL et IMI). De 2002 à 2005, il est le vice-président pour l’Europe de Goldman Sachs, la quatrième banque d’affaires mondiale. Il est devenu gouverneur de la Banque d’Italie en 2006.
– La Présidence du Conseil italien revient, grâce à l’Union européenne et le G20, à Mario Monti. Nommé sénateur à vie, commissaire européen, de 1994 à 2004, d’abord  au « marché intérieur et aux droits de douane »  puis à la « concurrence », membre de la Trilatérale et du groupe de Bilderberg(4),  il a été nommé conseiller international de Goldman Sachs en 2005.
– En Grèce, Loukas Papadimos, vient d’être nommé premier ministre, lui aussi sur pression de l’Union européenne et du G20.  Ancien conseiller économique de la Banque de réserve fédérale de Boston, il occupa de 1994 à 2002 le fauteuil de gouverneur de la Banque de Grèce, quand la Grèce s’est « qualifiée » pour l’euro, grâce à des comptes falsifiés par Goldman Sachs. Papadimos a été, lui aussi, vice-président de la BCE.
– Luis de Guindos a été nommé ministre des Finances du nouveau gouvernement conservateur espagnol de Mariano Rajoy(5). Luis de Guindos a déjà occupé divers postes dans ce ministère lorsque la droite et son Parti Populaire (PP) était au pouvoir. En 2004, il s’est recyclé deux années durant en tant que responsable des services financiers au sein du grand cabinet de conseil et d’audit Pricewaterhouse Coopers. Il a également présidé la banque Lehman Brothers pour la zone Espagne et Portugal d’avril 2006 à sa faillite, le 15 septembre 2008 !(6)
– Le département Europe du FMI, depuis 2010 et par le fait de DSK, se trouve entre les mains d’Antonio Borges, qui fut de 2000 à 2008 un dirigeant de Goldman Sachs.
– Klaus Regling le directeur du Fonds Européen de Stabilité Financière ( FESF )(7), a pour conseiller Paul Achieltner, président du groupe d’assurance Allianz et lui aussi ancien de douze années de… Goldman Sachs!
La liste n’est pas exhaustive.

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(1)Source: La voix de la finance », le 1er octobre 2010 par l’équipe du journal   Fakir, n° 46
(2)Source: www.luttedeclasse.org et Wikipédia
(3) ibid (2)
(4)Le Groupe de Bilderberg a été fondé par en 1954 à l’Hôtel Bilderberg à Osterbeek à l’invitation du Prince Bernhard des Pays-Bas, co-fondateur du Groupe avec David Rockefeller. Le Groupe de Bilderberg est sans doute le plus puissant des réseaux d’influence. Il rassemble des personnalités de tous les pays, leaders de la politique, de l’économie, de la finance, des médias, des responsables de l’armée ou des services secrets, ainsi que quelques scientifiques et universitaires. Aucune information ne doit filtrer de ce qui se dit au cours des session  du pseudo « gouvernement mondial ». La rencontre de 2011 s’est tenue à Saint Moritz. Pour le détail : Syti-net le blog
(5)Jusqu’en 1989, avant de faire carrière au PP, Mariano Rajoy fut membre de l’AP ( Alliance populaire ), une coalition de partis ultra-conservateurs composée d’une majorité d’anciennes personnalités politiques du franquisme
(6)Source: actuchomage.org
(7)Le Fonds européen de stabilité financière est une institution commune aux 17 Etats membres de la zone euro destinée à secourir ceux d’entre eux qui connaîtraient de graves difficultés financières. Le FESF a été créé en tant qu’institution temporaire et devrait cesser d’exister à la mi-2013. Le Fesf a lui auusi été « dégradé » dans la foulée de la dette française, ce qu’avait anticipé Le Monde.fr dans un texte du  13/11/2011 intitulé Le Fonds Européen est-il une bombe à retardement?

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