La journée de grève du 18 octobre dans le boulonnais … et une de plus.
L’appareil médiatique n’avait nul besoin de savonner la planche pour que cette journée appelée à la rescousse d’une grève sectorielle qui s’enlise, n’ait pas plus d’effet à l’arrivée qu’un pétard mouillé.
A Boulogne-sur-mer, quelques 300 personnes ont emprunté les rues du centre ville pendant deux heures. Un scénario rebattu, sans enjeu et pour tout dire passablement assommant.
La CGT en tête, avait mobilisé ses équipes habituelles. La FSU laissait flotter quelques drapeaux au vent, tout comme Solidaire. La gauche locale, toujours dans les brumes d’un dimanche mélanchonien défila derrière une banderole commune tandis qu’un petit groupe de gilets jaunes motivés, nous interrogea sur l’hypothèse d’un bus en partance pour la manifestation lilloise. Espoir déçu …
Le seul point notable de cette journée fut la composition du cortège. Elle était tendanciellement différente de celui du 29 septembre. On y observa la présence non négligeable de femmes regroupées en équipes ou en service et travaillant dans la restauration collective, la petite enfance, etc. Le salaire !
Pour une poignée d’entre nous, cette journée de grève se termina dans les échanges d’un débat fructueux et convivial autour de la période et dont l’un des questionnements fut « Le salaire redevient-il, ou peut-il redevenir une question politique ?«
Boulogne-sur-mer, le 19 octobre 2022
Boulogne-sur-mer, le 19 octobre 2022