Temps de chien pour les prolétaires du boulonnais

Temps de chien pour les prolétaires du boulonnais

C’est sous une pluie de saison que ce jeudi 29 septembre quelques 350 manifestant-e-s ont battu le pavé pour contester la politique anti-sociale du gouvernement et du patronat. Bien que médiocre, la mobilisation se révèlera être plus fournie que prévue. Selon le rituel local, des délégués syndicaux sont allés s’entretenir sur rendez-vous avec le représentant de l’État. On imagine que c’est avec une bienveillance toute républicaine et au terme d’une écoute compréhensive, que la secrétaire du sous-préfet à courtoisement reconduit ses interlocuteurs au seuil de l’édifice. Jusqu’à la prochaine …

Preuve, s’il en est que les manifestations de principe relèvent de l’« a-quoi-bonisme » et que les rituels de «pré-négociation jouées d’avance» ne sont que pure convenance.

Il n’y a pourtant rien à négocier. La lutte des classes ne se mène pas sous les lambris institutionnels à coup de bic contre Montblanc. Elle est permanente dans tous nos espaces de vie.

La grève reconduite au CMCO

Localement, les personnels de la clinique privée du groupe Vivalto santé ont reconduit la grève traçant la voie à suivre pour les temps qui viennent : une lutte sans concession pour échapper au sort funeste que nous réserve le Capital, depuis l’école jusqu’au caveau.

Les prochaines dispositions de l’État à notre endroit ne se veulent rien moins qu’une estocade ! Balayant le contenu du compromis social de l’après guerre, il entend mettre en œuvre le risible Conseil National de la Refondation …

Il nous importe donc de faire de cet affrontement, que la bourgeoisie envisage comme notre défaite finale, un combat sans trêve, sans merci, en portant des coups, sans renoncement possible, solidaires les un-e-s des autres, en toute conscience de classe.

Boulogne-sur-mer, le 30/09/2022

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