Un 10 décembre à Boulogne sur Mer par gros temps

Un 10 décembre à Boulogne sur Mer par gros temps

Cette deuxième manifestation liée au calendrier national a montré une détermination qu’on ne se connaissait plus sur le littoral depuis quelques temps.

Si le cortège était moins dense, la volonté de ne pas céder et de monter en puissance était visible, et les chasubles ou gilets, formaient cette fois un patchwork pas décousu.

De surcroît, le privé est manifestement de la partie avec notamment la présence des secteurs de la chimie ou de la cristallerie d’Arques près de Saint Omer.

Dès 7h30, des ouvriers de Capécure, le quartier de marée, bloquaient les accès à leur espace de travail, épaulés par des Gilets Jaunes, des enseignants, des cheminots, des sans emploi… Les quelques CRS présents n’ont pu que papillonner au gré des sauts de rond-point en rond-point où les baladaient les grévistes.

Un point de blocage a été rejoint durablement par la manif. Là, des conversations avec les automobilistes et les chauffeurs de camions qui soutenaient de fait le mouvement se sont engagées. La manif en elle-même s’est dissoute à la sous-préfecture.

A 14 heures, une AG des personnels de l’éducation nationale se tenait, suivie d’une seconde interprofessionnelle, celle-ci, qui décidait de la suite à donner au mouvement local.

Le lendemain, en début d’après-midi au collège Daunou, les enseignants, accompagnés de salarié-es de divers secteurs – la CGT Marée – notamment et des gilets jaunes ont accueilli la directrice académique adjointe des services de l’Éducation nationale (DASEN) venue promouvoir l’ouverture d’un « internat d’excellence » !

C’est loin d’être fini…

Boulogne-sur-mer, le 12/12/19

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